Près du tiers des unités mixtes de recherche Inserm sont concernées par les rayonnements ionisants. Qu’il s’agisse de radioactivité ou de rayons X, la radioprotection est l'affaire de chaque manipulateur de source, soutenu par l'expert local : la PCR (Personne Compétente en Radioprotection). Le risque radiologique nécessite une extrême rigueur, une mauvaise gestion s'avérant rapidement lourde de conséquences sanitaires et financières.
Tous ces risques doivent être évalués et quantifiés dans la mesure du possible. Cela passe par l’identification et la caractérisation des sources et des rayonnements, ainsi que par la caractérisation des situations de travail, c’est-à-dire des expositions.
De plus, en cas d’exposition anormale, l’employeur doit porter la durée et la nature de cette dernière sur la fiche d’exposition.Chaque travailleur exposé est informé par l’employeur de l’existence de la fiche d’exposition aux rayonnements ionisants et a accès aux informations le concernant qui y figurent. De plus, un double de la fiche est remis au médecin du travail, qui le conserve dans le dossier médical du travailleur. Une copie de cette fiche est communiquée à l’inspecteur du travail, à sa demande.
Il convient de surveiller régulièrement l'exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants. Cette surveillance se fait par :
Une source radioactive orpheline est une source dont le niveau d'activité au moment de sa découverte est supérieur aux seuils d'exemption et qui n’est plus sous le contrôle d’une personne déclarée ou autorisée à la détenir (du fait qu’elle ait pu être abandonnée, perdue, égarée ou volée ou du fait qu’elle n’a jamais fait l’objet d’une telle déclaration ou autorisation).
Corpar