Être ingénieur ou technicien à l'Inserm

Les ingénieurs et techniciens de l’Inserm ont deux grandes missions : l’appui à la recherche et l’accompagnement de la recherche.

Appui à la recherche

Les ingénieurs et les techniciens d’appui à la recherche assurent des fonctions de nature scientifique auprès des chercheurs : enquêtes épidémiologiques, instrumentation et expérimentation, analyse et traitement des données biologiques, etc. Ils sont intégrés dans les unités de recherche de l’Inserm.

Accompagnement de la recherche

Les ingénieurs et les techniciens d’accompagnement de la recherche interviennent au sein des fonctions support de l’Inserm (finances, ressources humaines, communication interne, systèmes d’information…) sur des fonctions techniques et administratives : relations extérieures, évaluation, communication scientifique, valorisation, etc. Ils exercent leurs activités au siège de l’Inserm, dans les 14 délégations régionales et au sein des pôles administratifs des centres ou des unités de recherche.

Domaines de spécialisation

Méthodologies et techniques biologiques

Pour appuyer les chercheurs dans la conception et la conduite d’un projet de recherche, les ingénieurs et techniciens, selon leur spécialité, apportent une expertise théorique et technique. Ils mettent en œuvre et appliquent les techniques de la biologie (chromatographie, résonance magnétique, spectroscopie, culture de cellules, cytométrie de flux, séquençage…).

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Marie Staub, assistante ingénieur en techniques biologiques à l'Inserm, travaille sur la transmission du paludisme à l'homme par les moustiques à l’Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire de Strasbourg. Elle décrit l’ambiance au sein de son équipe et donne quelques conseils aux jeunes ingénieurs souhaitant s’engager dans le même métier qu’elle.

Enquêtes épidémiologiques

Elles consistent à recenser, dans une population humaine, un facteur (biologique, génétique…) ou un paramètre (comportemental, environnemental…) dont la compréhension peut permettre d’avancer des hypothèses. La mise en œuvre et la gestion de l’enquête, la logistique, le suivi des essais et du déroulement des protocoles, parfois les mesures sur le vivant ou encore l’exploitation et la présentation des résultats sont assurés par les ingénieurs et techniciens.

Instrumentation et expérimentation scientifique

Les projets de recherche nécessitent au quotidien l’utilisation d’équipements performants dédiés à l’expérimentation scientifique. L’activité des ingénieurs et techniciens d’appui à la recherche exerçant sur des plateaux techniques de laboratoire ou des plateformes technologiques mutualisées s’organise autour de la conception et du développement des instruments et de l’expérimentation.

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Ingénieur de recherche à l'Inserm, Boris Matrot est responsable d'une plateforme de phénotypage au sein de l’unité de recherche « Neuroprotection du cerveau en développement » de l’Inserm, à l’hôpital Robert Debré. Son travail consiste à développer des machines pour tester des médicaments. Il évoque son émerveillement pour les progrès techniques que connaît la recherche scientifique, ainsi que l’importance d’une bonne ambiance au sein d’un laboratoire de recherche.

Analyse et traitement des données biologiques

Les ingénieurs de ce domaine organisent la collecte et réalisent le traitement de données biologiques issues de la recherche.

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Diana Khalila est ingénieur d'étudesu sein du PARCC (Paris-Centre de Recherche Cardiovasculaire), une unité mixte de recherche Inserm/Université Paris Descartes. Son rôle est de collecter des données cliniques de patients souffrant de maladies rares rénales et de créer des bases de données informatiques. Pour occuper ces fonctions, elle doit faire preuve de motivation et de curiosité, mais aussi d’autonomie et d’organisation.
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Production et expérimentation animale

Les expérimentations étant le plus souvent menées sur l’animal, les équipes de recherche de l’Inserm disposent d’unités d’élevage expérimentales (animaleries) dont le bon fonctionnement et les soins aux animaux sont confiés aux ingénieurs et techniciens.

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Assurer le bien-être des animaux et leur suivi : c’est le métier de Joanna Demilly, technicienne en expérimentation animale au centre MIRCen, une installation de recherche préclinique développée par l'Inserm et le CEA. Un travail passionnant et riche de sens pour cette jeune femme à qui la santé des autres tient à cœur. Son conseil aux jeunes ? Effectuer des stages et ne pas hésiter à s’informer.

Informatique et calcul scientifique

La recherche biomédicale génère des données scientifiques massives dont l’organisation, la gestion et le traitement revêtent un enjeu majeur pour les laboratoires. Les ingénieurs et techniciens de ce domaine exercent des activités liées au calcul scientifique, au développement d’applications, aux bases de données scientifiques et aux statistiques scientifiques.

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Connaissez-vous la chemo-informatique ? Au carrefour de l’informatique, des mathématiques, de la biologie et de la chimie médicinale, cette science utilise des outils et des concepts informatiques pour concevoir de nouveaux médicaments. David Lagorce, ingénieur d'études en calcul scientifique au sein de l’unité mixte de recherche Inserm/Université Denis Diderot « Recherche de molécules à visée thérapeutique par approches in silico », explique les enjeux de cette nouvelle discipline et les compétences qu’elle requiert.
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Prévention des risques

L’activité de recherche n’est pas sans risque pour la santé et la sécurité des personnels, notamment dans les laboratoires (risques liés aux agents biologiques, aux produits chimiques ou encore aux équipements de travail). Les conseillers et les assistants de prévention, aux niveaux national, régional et local, conseillent et assistent les responsables de structure et de laboratoires dans la mise en œuvre et l’intégration de la prévention des risques professionnels.

Métiers administratifs

L’Inserm propose également de nombreux métiers dans les domaines de l’informatique, de la communication, des ressources humaines, etc.

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Lila Bendameche est assistante de gestion au sein de l’équipe NeuroPsychologie Interventionnelle, une unité de recherche mixte Inserm/Université Paris-Est Créteil/ENS. Véritable « référent logistique », elle est notamment chargée d’organiser les missions de l’équipe et travaille en étroite relation avec tous ses membres. Comme elle le souligne dans cette vidéo, la recherche scientifique a aussi besoin des fonctions administratives !

Des métiers émergents

La mutualisation des équipements, l’introduction du haut débit lié aux sciences de l’information et l’offre de services qui en découle permettent le développement de plateaux techniques, de plateformes technologiques et de centres de recherche aux niveaux régional et national, au sein de structures pluridisciplinaires et partenariales. La mise en place de ces structures crée de nouveaux métiers dans le domaine de l’instrumentation scientifique et des techniques expérimentales.

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