À l’Inserm, les nanomatériaux sont utilisés ou fabriqués à des fins diagnostiques ou thérapeutiques, ainsi que pour des études toxicologiques.
Selon la définition de l’Union européenne, on entend par « nanomatériau » un matériau naturel, formé accidentellement ou manufacturé contenant des particules libres, sous forme d’agrégat ou d’agglomérat, dont au moins 50 % des particules, dans la répartition numérique par taille, présentent une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm.Leur toxicité potentielle pour les manipulateurs est mal connue et dépend de la nature des matériaux, de leur quantité et de leur forme physique. Certaines situations de travail exposent davantage les expérimentateurs. Le risque essentiel est l’exposition aux formes inhalables.Les étapes à risque doivent être identifiées et l’évaluation du risque réalisée au cas par cas.En l’absence de réglementation spécifique et de connaissances précises, il est recommandé de manipuler les nanomatériaux avec les mêmes moyens de prévention que les CMR.À l’Inserm, un recensement annuel au niveau national, relayé par les conseillers de prévention dans chaque délégation régionale, permet de suivre l’évolution de l’utilisation des nanomatériaux. Le BCPR met en place une communication, une information et des préconisations de bonnes pratiques pour la manipulation des nanomatériaux.En savoir + → Affiche d’information - Les nanomatériaux au laboratoire→ Les nanomatériaux au laboratoire - Savoir reconnaître leurs risques pour une prévention adaptée